Une Rolex, sinon rien.

Une Rolex, sinon rien.

Une fois encore, Jacques a dit… et Jacques a lancé une belle polémique. Phrase malheureuse ? Nul besoin de gonfler ou de minimiser cette controverse, d’autres s’en amuseront. Le débat est ailleurs et il est non dénué d’intérêt pour le panier affectif des marques.

Quel Jacques se cache derrière cette phrase ? Jacques le publicitaire ou Jacques le consommateur ? J’opterai plus volontiers pour ce dernier. Du coup, cette phrase apparaît presque normale. N’est-il pas logique que cette célèbre marque figure en très bonne place dans le panier affectif d’un chef d’entreprise et néanmoins consommateur ? Cette sorte de maxime fera encore couler beaucoup d’encre mais elle nous démontre qu’au-delà d’un panier affectif générique à 60 millions de consommateurs, il existe des paniers affectifs spécifiques à chaque CSP. N’oublions pas que juste devant la vente (et non derrière elle) la volonté première des marques est d’être dans le cœur et l’imaginaire de chacun des consommateurs (et plus encore si cette marque appartient au secteur du luxe). A ce titre, Rolex a sans aucun doute une place de choix dans le panier affectif générique de 60 millions de personnes mais aussi dans celui plus spécifique d’un certain Jacques…

Faut-il pour autant créer le PER (comprenez Plan Epargne Rolex) et favoriser ainsi l’accès pour tous à la Rolex avant 50 ans ? Rien n’est moins sûr…

Publié dans Love It
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